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31 mai 2007

Sport. Jamais sans ma salle

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Le culte du corps parfait et du teint respirant la santé gagne le Maroc, avec la multiplication des salles de sport et des spas. Et la clientèle (argentée) répond présent…


Clubs de fitness, instituts de beauté, centres de thalassothérapie, hammams... Les formules se déclinent dans une multitude de variétés, mais elles vendent un même concept : forme, beauté et bien-être. Plus que de simples activités servant à meubler les heures perdues, ces occupations se sont muéss depuis quelques années en une véritables industrie, aussi attractive pour les clients que lucrative pour leurs

                     

promoteurs. La cible privilégiée se trouve désormais dans les classes aisées, poussées vers les alcôves de la remise en forme par un stress envahissant, mais aussi par un phénomène de société auquel le mimétisme et l'effet de mode ne sont pas étrangers.

Loin en tête en la matière, le fitness. La discipline, toutes variantes confondues, compte quelque 50 000 pratiquants au Maroc. Autant dire que le football, sport roi, est largué. Il y a à peine quelques années, la pratique se résumait à imiter de drôles de personnages gesticulant en petite tenue sur petit écran, ou alors à s'exercer dans les antichambres des salles de musculation. Les temps ont changé : riche de plusieurs dizaines de clubs, la discipline s'est même dotée d'une fédération et compte également plus de 600 entraîneurs diplômés.

La forme et les fonds
Le nombre de salles de sport dans les principales villes du pays (Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger et Agadir) a littéralement explosé. Ce sont d'abord les petites structures de quartier qui ont donné le ton, offrant plus des exercices que de véritables programmes appropriés. Puis il y eut l'émergence de grands clubs, qui suscitent à chaque ouverture une véritable ruée. Ceux-ci visent principalement une clientèle argentée… et sont équipés en conséquence. Dernier arrivé : Lady Fitness, enseigne à l'origine 100% féminine (avant de s’étendre aux hommes, via la marque Men’s fitness), qui a jusque-là mis en place onze centres d'une superficie allant de 700 à 3000 m2 à Casablanca, Mohammedia, Rabat et Marrakech. Au menu, un pot-pourri de produits ciblés : circuit minceur, conseils diététiques, espaces cardio, aquagym… et soins esthétiques. Et la franchise connaît un succès qui ne se dément pas. “Avant même que le centre du quartier Racine de Casablanca ne soit inauguré, en 2006, plus de 400 abonnements avaient déjà été contractés, soit 50% de notre objectif pour cette année”, se rappelle l'un des initiateurs du projet. Mieux encore, la marque a installé un centre 100% masculin à Casablanca, qui enregistre un engouement comparable. Clefs du succès : le très efficace bouche-à-oreille, mais aussi une communication soignée aussi bien à l'égard des clients potentiels que des personnes déjà inscrites. Mais encore ? Un cadre tendance : design épuré, écrans plasma, matériel sportif dernier cri, sans oublier des coachs au CV bétonné. À cela s'ajoute un facteur d'ordre social. “Ces clubs sont devenus des endroits où il fait bon voir et être vu. Pour certains, et c'est mon cas, c'est un même investissement dont l'objectif est de nouer des contacts qui peuvent un jour où l'autre servir”, confie ce cadre supérieur.

Le marché juteux a logiquement suscité des vocations chez les entrepreneurs, qui ne semblent nullement découragés par l'importance des investissements à réaliser (entre 2 et 8 millions de DH, selon la superficie, l'aménagement et l'emplacement des locaux). La franchise reste le modèle en vogue dans ce business. Des enseignes comme Moving, Body gym, Garden gym ou encore le Plazza se multiplient, certains d'en avoir pour leurs engagements financiers. Et pour cause, les prix d'accès à cette catégorie de clubs vont de 8000 à 12 000 DH par abonnement annuel. “Nous proposons également des formules à des prix encourageants à l'adresse des entreprises. Selon le nombre d'adhérents au sein d'une même structure, nos tarifs se situent entre 400 et 600 DH par mois et par personne. Nous préférons en cela jouer la carte du volume”, déclare ce responsable de club. Preuve de l'intérêt des professionnels du secteur pour cette catégorie, le grand nombre de centres ayant élu domicile à Sidi Maârouf, zone d'affaires casablancaise par excellence. Et ça marche ! Il faut dire que le chiffre d'affaires moyen, réalisé par ce type de clubs, varie de 5 à 10 millions de DH par an. Si le concept est, le plus souvent, mis en pratique par des investisseurs étrangers, des Marocains ont eux aussi senti venir l'aubaine. Franchise du groupe Planet Fitness, Vit'Halles est la carte fitness et remise en forme du groupe industriel El Alj (également présent dans… la margarine). Installé à Casablanca à travers deux centres, l'enseigne compte en ouvrir deux nouveaux.



Le culte du corps parfait et du teint respirant la santé gagne le Maroc, avec la multiplication des salles de sport et des spas. Et la clientèle (argentée) répond présent…


Clubs de fitness, instituts de beauté, centres de thalassothérapie, hammams... Les formules se déclinent dans une multitude de variétés, mais elles vendent un même concept : forme, beauté et bien-être. Plus que de simples activités servant à meubler les heures perdues, ces occupations se sont muéss depuis quelques années en une véritables industrie, aussi attractive pour les clients que lucrative pour leurs

promoteurs. La cible privilégiée se trouve désormais dans les classes aisées, poussées vers les alcôves de la remise en forme par un stress envahissant, mais aussi par un phénomène de société auquel le mimétisme et l'effet de mode ne sont pas étrangers.

Loin en tête en la matière, le fitness. La discipline, toutes variantes confondues, compte quelque 50 000 pratiquants au Maroc. Autant dire que le football, sport roi, est largué. Il y a à peine quelques années, la pratique se résumait à imiter de drôles de personnages gesticulant en petite tenue sur petit écran, ou alors à s'exercer dans les antichambres des salles de musculation. Les temps ont changé : riche de plusieurs dizaines de clubs, la discipline s'est même dotée d'une fédération et compte également plus de 600 entraîneurs diplômés.

La forme et les fonds
Le nombre de salles de sport dans les principales villes du pays (Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger et Agadir) a littéralement explosé. Ce sont d'abord les petites structures de quartier qui ont donné le ton, offrant plus des exercices que de véritables programmes appropriés. Puis il y eut l'émergence de grands clubs, qui suscitent à chaque ouverture une véritable ruée. Ceux-ci visent principalement une clientèle argentée… et sont équipés en conséquence. Dernier arrivé : Lady Fitness, enseigne à l'origine 100% féminine (avant de s’étendre aux hommes, via la marque Men’s fitness), qui a jusque-là mis en place onze centres d'une superficie allant de 700 à 3000 m2 à Casablanca, Mohammedia, Rabat et Marrakech. Au menu, un pot-pourri de produits ciblés : circuit minceur, conseils diététiques, espaces cardio, aquagym… et soins esthétiques. Et la franchise connaît un succès qui ne se dément pas. “Avant même que le centre du quartier Racine de Casablanca ne soit inauguré, en 2006, plus de 400 abonnements avaient déjà été contractés, soit 50% de notre objectif pour cette année”, se rappelle l'un des initiateurs du projet. Mieux encore, la marque a installé un centre 100% masculin à Casablanca, qui enregistre un engouement comparable. Clefs du succès : le très efficace bouche-à-oreille, mais aussi une communication soignée aussi bien à l'égard des clients potentiels que des personnes déjà inscrites. Mais encore ? Un cadre tendance : design épuré, écrans plasma, matériel sportif dernier cri, sans oublier des coachs au CV bétonné. À cela s'ajoute un facteur d'ordre social. “Ces clubs sont devenus des endroits où il fait bon voir et être vu. Pour certains, et c'est mon cas, c'est un même investissement dont l'objectif est de nouer des contacts qui peuvent un jour où l'autre servir”, confie ce cadre supérieur.

Le marché juteux a logiquement suscité des vocations chez les entrepreneurs, qui ne semblent nullement découragés par l'importance des investissements à réaliser (entre 2 et 8 millions de DH, selon la superficie, l'aménagement et l'emplacement des locaux). La franchise reste le modèle en vogue dans ce business. Des enseignes comme Moving, Body gym, Garden gym ou encore le Plazza se multiplient, certains d'en avoir pour leurs engagements financiers. Et pour cause, les prix d'accès à cette catégorie de clubs vont de 8000 à 12 000 DH par abonnement annuel. “Nous proposons également des formules à des prix encourageants à l'adresse des entreprises. Selon le nombre d'adhérents au sein d'une même structure, nos tarifs se situent entre 400 et 600 DH par mois et par personne. Nous préférons en cela jouer la carte du volume”, déclare ce responsable de club. Preuve de l'intérêt des professionnels du secteur pour cette catégorie, le grand nombre de centres ayant élu domicile à Sidi Maârouf, zone d'affaires casablancaise par excellence. Et ça marche ! Il faut dire que le chiffre d'affaires moyen, réalisé par ce type de clubs, varie de 5 à 10 millions de DH par an. Si le concept est, le plus souvent, mis en pratique par des investisseurs étrangers, des Marocains ont eux aussi senti venir l'aubaine. Franchise du groupe Planet Fitness, Vit'Halles est la carte fitness et remise en forme du groupe industriel El Alj (également présent dans… la margarine). Installé à Casablanca à travers deux centres, l'enseigne compte en ouvrir deux nouveaux.
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